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« Le jour où un garçon sera amoureux de moi, vraiment amoureux... Je le ferai souffrir horriblement. » (Libre)

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Chanel G. Pankowski
Chanel G. Pankowski

♫

Messages : 3


Who I Am
Péché: Colère.
Côté coeur: Célibataire.
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« Le jour où un garçon sera amoureux de moi, vraiment amoureux... Je le ferai souffrir horriblement. » (Libre) Vide
MessageSujet: « Le jour où un garçon sera amoureux de moi, vraiment amoureux... Je le ferai souffrir horriblement. » (Libre) « Le jour où un garçon sera amoureux de moi, vraiment amoureux... Je le ferai souffrir horriblement. » (Libre) EmptySam 14 Jan - 16:27

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« Le jour où un garçon sera amoureux de moi, vraiment amoureux... Je le ferai souffrir horriblement. »

Je te regarde dormir. Comme toutes les nuits. S'il subsistait en moi une quelconque once de tendresse, je passerais mon bras autour de ta taille pour te procurer un peu de chaleur humaine. S'il subsistait en moi une quelconque envie de te faire plaisir, je serais bien plus agréable avec toi. Mais j'adore t'avoir sous la main, délicieuse petite chose, parce que te voir à mes pieds, à ma merci, me remplit de joie. Pardon d'être aussi sadique, aussi politiquement incorrecte. Je te vois te rouler par terre, te mettre à genoux en piétinant ta fierté, tout ça pour m'arracher un sourire factice et ironique. Doucement, je rigole intérieurement de ton attitude et je te méprise, en me disant que devant tes amis, demain, tu feras le fier en disant que c'est toi qui dirige, entre nous deux. Le dominant dans l'ombre, le dominé qui sauve sa réputation. Qu'il serait douloureux pour ton magnifique petit cul, que j'aille m'incruster dans ton cercle d'amis, un jour, histoire qu'ils voient tous ce que tu es réellement.

Mon jouet. Ma chose. Ma proie.

Si je leur disais que je te retiens en otage et que toi, tu ne sais même pas dire non, tu n'arrives même pas à t'imposer. Si je leur disais que je te retiens en otage et que toi, tu as le syndrome de Stockholm... Comme ce serait jouissif. Comme j'aimerais te réduire en poussière, faire de toi des confettis, juste pour venger tous ceux qui, avant toi, ont joué avec moi. Et puis même sans n'avoir aucune excuse valable. Je ne suis pas politiquement correcte, je ne m'attarde pas dans tes bras après nos sauvages parties de jambes en l'air. Il n'y a pas de sentiments dans mes relations, il n'y a qu'une vague notion de l'amour à sens unique. Ne va pas croire que toute ma haine, ma rage, ma rancœur, est dirigée contre toi. Mais non, délicieuse petite chose, il n'y a strictement rien de personnel dans cette histoire. Ne t'inquiète pas, petite chose fragile, un jour je partirais.
Au beau milieu de la nuit, je prendrais mes cliques et mes claques, je ramasserais mes sous-vêtements éparpillés, j'enfilerais mon manteau en cuir et, sans un bruit, je quitterais ton appartement. Ta vie, ce jour-là, deviendra un tel bordel, un flou artistique tellement parfait, que tu seras obligé de rester debout, les épaules carrées, la tête droite. Tu devras donner le change, dire que c'est toi qui est parti, que c'est moi qui suis effondrée. Tu seras obligé de ne plus jamais parler de moi pour ne pas passer pour un faible, ta vie deviendra un enfer. Chaque jour, tu espéreras secrètement me croiser, au détour d'une rue ou d'un couloir. Tu verras des connaissances, des amis, des traîtres, mais jamais tu ne me verras moi. Et, un jour, tu auras oublié, tiré un trait, et dans chaque femme qui me succèdera, tu chercheras une toute petite once de ressemblance. Tu ne seras plus jamais réellement heureux. Et moi, j'aurais ma vengeance.
Tu bouges un peu. Un rayon de lune tombe sur le coin de ta bouche et moi, loin de m'attendrir sur cette agréable vision, je me lève pour fumer une cigarette. S'il restait en moi une once de pitié, je t'aurais expliqué d'une voix tremblante que je suis pourrie jusqu'à la moelle. Que rien ne survit très longtemps, avec moi. Que quelque chose me ronge, me bouffe, me consume lentement et que moi, en attendant la fin, je m'amuse. Je m'amuse avec les gens, comme eux se sont amusés avec moi. Je manipule pour ne pas être manipulée. Après tout, mon amour, c'est bien la loi du plus fort qui s'applique dans notre société. Bien sûr que mon attitude est poussée à l'extrême mais, être incontestablement le plus fort, c'est ne prendre jamais aucun risque. C'est être au-dessus de tout, de tout le monde, c'est être inaccessible et respecté. Cela se paye, forcément. Je suis insensible, jusqu'à la moelle, mais j'estime que le jeu en vaut la chandelle.
Tu aurais voulu m'imaginer courir, comme chaque fille qui se respecte à la moindre étincelle de tendresse, dans les bras de mes amies. Tout cela pour leur hurler d'une voix niaise que l'homme parfait, c'est toi. Que je suis amoureuse, que te perdre me serait insupportable...
Désolée, charmante petite chose endormie. Bien sûr que j'ai adoré ta tendresse, ta douceur, tes sourires. Bien sûr que je me suis amusée, en ta compagnie mais surtout à tes dépends, avec tes sentiments, tes humeurs et ton corps. Bien sûr que nous avons partagé beaucoup, de la capote qui traîne par terre aux bouteilles vidées sur la table de la cuisine. Bien sûr que tout était beau et idyllique... Mais ma notion de l'amour est extrêmement éphémère et, comme je te l'ai dit, il n'y a rien de personnel. Désolée, délicieuse petite chose, mais moi je n'ai jamais prié pour que tu m'aime. Ton amour, je n'en ai jamais eu besoin.

Et, avant d'avoir pu me rendre compte de ce que je fais, je me penche pour enfiler mon jean. Je pourrais bien te le laisser, puisque tu l'aime autant que je le déteste, mais je me vois mal sortir dehors en culotte. J'ai tellement envie de d'emporter quelques petites choses que tu adore, de détruire ta télévision, de formater ton disque dur, de vider toutes tes bouteilles d'alcool, toutes tes clopes et toute ta bouffe dans une poubelle et de mettre tes fringues préférées dans la cuvette de tes chiottes après les avoir soigneusement découpé. J'ai cruellement besoin de te faire chier, de te pourrir la vie, et de disparaitre, par la même occasion. J'ai déjà l'impression de me voir, en bas de l'immeuble, sous la lumière fade d'un lampadaire, relever la tête vers ta fenêtre avec un drôle de sourire.
Je récupère mes clefs, mon portable, je fourre tout dans les poches de mon manteau en cuir. Pour la route, je récupère ton Zippo et les deux paquets de cigarettes qui trainent sur ta table de nuit. Je trie soigneusement dans ton armoire et m'applique à découper, dans la cuisine, les chemises qui te servent au boulot, et les jeans que tu préfères. Je jubile. Je te laisse mon double des clefs, puisque je ne compte absolument pas revenir.
Je sors. L'air froid, dehors, me semble pourtant beaucoup plus réconfortant que l'ambiance glaciale qui régnait dans ton appartement. Je suis heureuse. Dans cette course pour se faire du mal, j’ai tout de suite pris le volant. C’est si bon d’avoir le contrôle. Mais tu comprends, c’était toi ou moi.
L’esprit embué par le Jack Daniel’s que je m’enfile petit à petit depuis maintenant une demi-heure, je filais dans les rues désertes de North Lake. A cette heure avancée de la nuit, il n’y avait jamais personne.
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« Le jour où un garçon sera amoureux de moi, vraiment amoureux... Je le ferai souffrir horriblement. » (Libre)

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